Le pourquoi du blog.

Et ouais, pourquoi? Je m'explique. Enfin, je vais essayer. Partons du principe que exposer son petit quotidien - "je suis bloqué dans la circulation", "mon bus est en retard, j'attends" et "j'ai fait un gros caca" - est digne de la pendaison. Prenons ensuite un dangereux sociopathe, souvent pensé mort ou en prison, et ancien journaliste rémunéré qui dispose encore d'assez de temps, de relations, de drogues et de connexions neurales valides pour pouvoir fureter à droite et à gauche, surtout dans les endroits où les autres n'ont pas accès, pire, pas du tout envie d'aller. Et maintenant... La touche finale de cette recette! Le secret du chef... Je vous le donne en mille : un bordel capable de faire paraître toutes les merdes qui grouillent dans vos lobes temporaux immédiatement, directement, sans filtre : une petite fenêtre que des doigts tambourinant sur un clavier ouvre; un blog. Pas de secrétaire de rédaction - l'équivalent du capo dans les camps de la mort - pas de rédacteur en chef - avec eux, on grimpe d'un rang, leur engeance s'apparente à un directeur à l'extermination - ni de petites charognes visqueuses que certains, pour une raison qui m'échappe complètement, continuent d'appeler "attaché de presse". Bémol sur la dernière classe : il en existe des biens. Putain de pute, j'en ai même dans mon cercle d'amis. Mais il serait trop long d'expliquer le pourquoi du comment maintenant. Oui... Le pourquoi justement. Je dois revenir à la fenêtre magique. Pourvoir balancer, à mon rythme particulier, des articles journalistiques. J'insiste sur l'épithète. Ne dire que la vérité, ne donner que la stricte retranscription, sous une forme ou une autre, de ce que j'ai vu. Encore plus pénible : de ce qui m'intéresse. Le voilà le Pourquoi.


De l'info, rien que de l'info coco! Oh, oui! Et direct sous presse.


Sur la platine :